Viktor Orbán et la renaissance de la Hongrie
Mise en ligne de La rédaction, le 10 juillet 2017.
par Teréz Barna
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 54/JUIN-AOÛT 2017]
«Une société, une nation incapable de se reproduire, perd son droit d’exister. Elle est déjà jugée au niveau le plus haut. Une société qui ne croit pas en son avenir, renonce ainsi à son droit d’exister.»
Ce sont des vérités qu’on entend rarement à notre époque. Ces paroles, qui réjouissent le cœur de tous ceux qui croient au concept sacré de la nation, sont considérées sacrilèges par l’Union européenne, par les médias, et par tous les progressistes.
Celui qui a parlé ainsi, c’est le premier ministre de la Hongrie, Viktor Orbán, en mars 2017, pendant une célébration de la révolution de 1848. La fête nationale hongroise a lieu le 15 mars, les ides de mars, une fête plus ou moins interdite pendant les années de l’occupation soviétique, mais que l’on continua, malgré tout, à célébrer.
Essayons de savoir à qui l’on doit une déclaration aussi lucide, et qui est cet homme opposé à l’unique idéologie acceptable de notre époque postlibérale, et qui ose même en appeler au jugement «le plus haut». Demandons-nous également si les Hongrois croient ou non à l’avenir de leur patrie.
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