Entailles VII
Mise en ligne de La rédaction, le 2 novembre 2012.
par Patrick Dionne
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 37 / AUTOMNE 2012 ]
Entailles
La neige est une pluie silencieuse.
La beauté d’une phrase tient à l’harmonie du sens, de la tonalité, de l’accent, du rythme et de l’étendue.
Cervantès, avec sa Dulcinée, moque Béatrice.
Tel esprit est presbyte, au sens où il ne voit bien que de loin; tel autre est myope, au sens où il ne voit bien que de près.
Consentir au ciel..
C’est le fait de l’écrivain médiocre de placer de grands mots dans une petite phrase.
L’amour ne parade jamais.
On peut expliquer beaucoup de choses par l’âge, mais la plupart sont sans importance.
Dieu n’a pas de code génétique.
La raison de ta solitude ? Qui peut aimer une avalanche ?
Son style s’est calmé.
« Les révolutions finissent toujours par le sabre », disait Rivarol. Pas toujours. La Révolution tranquille finira par la corde.
L’objectivité est le prétexte de qui n’a pas le courage de conclure.
Écrire un Traité des fortifications pour notre temps.
(…)
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