Faut-il abolir les commissions scolaires?

Mise en ligne de La rédaction, le 18 mai 2014.

par Michel Pallascio*

[ EXTRAITS DU NUMÉRO 44 / PRINTEMPS 2014 ]

Abolir les commissions scolaires?

La question de l’abolition des commissions scolaires a été soulevée à plusieurs reprises lors des dernières campagnes électorales. À ma connaissance, elle a été présentée pour la première fois par l’Action démocratique du Québec (ADQ) lors de l’élection de 2008. Elle a été récupérée ensuite par la Coalition Avenir Québec (CAQ), le parti de François Legault. Et, plus récemment, le Parti libéral du Québec (PLQ) n’avait pas fermé la porte à l’idée de cette abolition, sondages d’opinion obligent.

Il n’est pas facile de répondre à une telle question. Il faut d’abord préciser que l’ADQ et la CAQ ont proposé cette mesure dans une optique essentiellement économique, et non dans le cadre plus global d’une réforme de notre système d’éducation. Dans ce contexte, la proposition ne nous avance guère. Il est douteux que l’abolition des commissions scolaires apporte quelque économie que ce soit, étant donné la garantie d’emploi des gens syndiqués œuvrant dans ces institutions et les services rendus par ces mêmes personnes au bénéfice des écoles.

Rappelons-nous les conséquences liées à la réduction du nombre de commissions scolaires au cours des années 1990.
(…)

* Ex-commissaire de la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) de 1980 à 1990 et de 1994 à 2003; président de cette même commission scolaire de 1984 à 1990 et de 1994 à 1999.

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