L’homme heureux ou l’anthropologie chrétienne de G.K. Chesterton
Mise en ligne de La rédaction, le 5 mars 2015.
par Richard Bastien
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 46 / FÉVRIER-AVRIL HIVER 2015 ]
Gilbert Keith Chesterton est un penseur britannique, qui fut à la fois romancier, critique littéraire, apologète, essayiste, historien, poète, philosophe et journaliste. Le célèbre historien et philosophe français Étienne Gilson a dit de lui qu’il était «un des penseurs les plus profonds qui ait existé*».
Né en 1874 au sein d’une famille de la petite bourgeoisie londonienne, ses parents affichaient un certain laxisme au plan religieux, mais se montraient respectueux de l’éthique victorienne, privilégiant la propriété privée, le sens de l’initiative personnelle et une très grande liberté de pensée. Après des études secondaires peu brillantes, Chesterton envisagea de gagner sa vie comme illustrateur et s’inscrivit à la Slade School of Art pour y apprendre le dessin, mais ne se soucia pas d’obtenir un diplôme. Il suivit également des cours de littérature au University College London, mais à titre d’auditeur libre seulement. Bien que n’ayant jamais entrepris d’études universitaires, il obtint en 1895 son premier emploi au sein d’une maison de presse londonienne et ne tarda pas à atteindre à une certaine notoriété. Au cours des quarante années qui suivirent, il publia près de cent livres, des milliers d’articles et des centaines de poèmes et de nouvelles, en plus de fonder en 1925 un hebdomadaire, le G.K.’s Weekly, dont il assura la direction jusqu’à sa mort en 1936.
[…]
* La citation se trouve dans Maisie Ward, Gilbert Keith Chesterton, New York, Sheed and Ward, 1942, p. 620.
Écrire un commentaire
You must be logged in to post a comment.