Le siècle, les hommes, les idées. Hannah Arendt, la banalité du mal et l’euthanasie
Mise en ligne de La rédaction, le 19 septembre 2015.
par Pierre Deschamps
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 48 / AOÛT-OCTOBRE 2015 ]
Une première version de ce texte a été publiée dans le Bulletin du Réseau de soins palliatifs du Québec, vol. 23, no 1, hiver 2015, p. 20-21.
Hannah Arendt, Juive allemande, est une philosophe, spécialiste de théorie politique, qui, en tant que journaliste, a couvert, en 1961 et 1962, pour le New Yorker, le procès d’Adolf Eichmann, haut fonctionnaire du Troisième Reich, officier SS dans l’armée et membre du parti nazi, responsable de la logistique de la «solution finale» et chargé d’organiser la déportation de Juifs vers les camps de concentration et d’extermination. En 1965, Hannah Arendt publiait Eichmann à Jérusalem, avec comme sous-titre Rapport sur la banalité du mal. Cette publication lui valut de nombreuses critiques, souvent acerbes, notamment de la part de la communauté juive.
Le présent texte examine la question de l’euthanasie à la lumière de la thèse d’Hannah Arendt portant sur la responsabilité d’Adolf Eichmann, ainsi que des conseils juifs dans la déportation de millions de Juifs dans des camps de concentration.
(…)
Écrire un commentaire
You must be logged in to post a comment.