Notes de lecture. William D. Gairdner, The Great Divide
Mise en ligne de La rédaction, le 19 décembre 2015.
William D. Gairdner, The Great Divide: Why Liberals and Conservatives Will Never, Ever Agree, , New York, Encounter Books, 2015.
par Richard Bastien
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 49/NOVEMBRE 2015-JANVIER 2016 ]
À l’approche du cent cinquantième anniversaire de la fédération qui les a vu accéder à une relative indépendance politique de la Grande-Bretagne (elle ne fut complète qu’en 1931 avec le Statut de Westminster), les Canadiens peuvent sans doute tirer une certaine fierté de leur histoire, comme en témoignent la stabilité politique exceptionnelle de leur pays, le rôle important qu’il a joué dans les deux grandes guerres mondiales et continue de jouer dans les affaires internationales, sa croissance économique rapide, sa capacité d’intégrer de nombreux immigrants et son classement enviable au titre de l’indice de développement des Nations Unies. Toutefois, s’il est un domaine où le Canada ne se distingue pas de façon particulière, c’est son apport au monde des idées. Exception faite de Marshall McLuhan, de Charles Taylor et peut-être d’un ou deux autres, nous avons produit peu de penseurs de haute stature. Tout indique que nous avons beaucoup de sens pratique. Et bien que cela ne soit pas sans mérite, il n’en reste pas moins que nous n’excellons pas dans les domaines d’ordre théorique ou intellectuel.
Cela dit, il se peut que nous puissions ajouter un nom de plus aux exceptions mentionnées ci-dessus. Depuis un peu plus de trois décennies, l’écrivain canadien-anglais (et membre du comité de rédaction d’Égards) William D. Gairdner s’est distingué par l’ardeur et la fougue avec lesquelles il a su promouvoir la pensée conservatrice dans des ouvrages comme The Trouble with Canada, The War Against the Family, The Trouble with Democracy et The Book of Absolutes.
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