La désagrégation française
Mise en ligne de La rédaction, le 10 juillet 2017.
par Michel Gabriel Léon
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 54/JUIN-AOÛT 2017]
Ainsi l’oligarchie française aura-t-elle réussi à tromper la colère d’un peuple en faisant élire à la présidence de la République Emmanuel Macron, émanation de l’esprit hors-sol des élites techno-financières supranationales, hédonistes, mélangistes, immigrationnistes, relativistes, socio-libérales. Hautain, l’homme créé de toutes pièces par la crème du nihilisme financier incarnée par Pierre Bergé ou Patrick Drahi, par son ancien employeur Rothschild, ami de George Soros, et par les rescapés du hollandisme en déroute, a craché à Alger sur le pays qu’il va représenter en qualifiant la colonisation française de «crime contre l’humanité». Il a nié l’existence d’une «culture française» malgré une visite électoraliste au Puy du Fou, appelant à la liquidation de la souveraineté nationale par un européisme compulsif. L’intronisation autoritaire de ce Justin Trudeau en probablement moins sot mais certainement plus arrogant, est l’illustration aveuglante de l’impossibilité du système français à entrer en résonance avec la volonté populaire, source de ruptures à répétitions. Emmanuel Macron, bellâtre parvenu, millionnaire sans qu’on sache où est passée sa récente fortune, marié à sa professeur de français de vingt-quatre ans son aînée avec qui il coucha dès l’âge pubère, portant la double alliance – il dut démentir pendant la campagne électorale une relation avec le jeune président de Radio France –, a été propulsé grâce à un jeu de bonneteau permettant de biaiser l’expression de la volonté populaire profonde.
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