Bilan du communisme, 1917-2017: Entretien avec Bernard Antony
Mise en ligne de La rédaction, le 18 novembre 2017.
par Michel Gabriel Léon
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 55/NOVEMBRE 2017-JANVIER 2018]
Bernard Antony publie un ouvrage historique rompant, une nouvelle fois, avec la doxa dominante et surtout avec les grands non-dits qui accablent l’enseignement de l’histoire dans notre Occident amnésique. Cet auteur de nombreux ouvrages en terrain sensible – citons L’islam sans complaisance, Vérités sur la franc-maçonnerie, Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours – ou historiquement incorrects – Jaurès, le mythe et la réalité, chroniqué dans le n° XL d’Égards (été 2013) – nous livre en cette année de centenaire maudit une somme sur les communismes, leur cruauté démoniaque et leur descendance honteuse. Bernard Antony a accepté de se confier à notre revue.
Michel Gabriel Léon — Votre nouvel ouvrage s’intitule Le communisme 1917-2017 (Paris, Godefroy de Bouillon, 2017). Quel bilan voulez-vous tirer de cette tragédie à l’échelle de l’humanité?
Bernard Antony — Oui, c’est cent ans de communisme depuis la révolution d’octobre. On a beaucoup écrit sur le communisme, notamment le grand travail, la synthèse grandiose que constitue Le livre noir du communisme, à côté d’un certain nombre d’autres livres essentiels. Ce que je veux offrir, c’est un livre plus court, une synthèse aussi mais avec des analyses originales. C’est un ouvrage de 220 pages dans lequel je balaie cent années d’abominations communistes dans des dizaines de pays. J’ai choisi un fil conducteur caractérisant toutes les tentatives de prise de pouvoir par les communistes et tous les régimes qu’ils ont établis: le communisme, c’est la Tchéka plus le goulag.
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