Du «Refus global» au Vide total: Le spectre du nihilisme au Québec
Mise en ligne de La rédaction, le 11 décembre 2018.
par Gary Caldwell
[ EXTRAITS DU NUMÉRO 58/NOVEMBRE 2018-JANVIER 2019]
Pendant nos vacances, ma femme et moi avons visité le tout nouveau Musée national des beaux-arts du Québec. Après avoir parcouru les trois étages de ce nouveau complexe, nous avons été envahis par un grand sentiment de vide. À part une exposition consacrée aux œuvres de l’impressionniste française Berthe Morisot, un Riopelle de quelque cent pieds de long et une peinture de Horik, les différentes pièces en exposition ne nous ont point inspirés, et nous n’avons ressenti ni plaisir ni émerveillement esthétique en les examinant. Aucune représentation d’une maison d’habitant, d’une ruelle urbaine, d’une église ou du fleuve St-Laurent n’y figurait. Parmi les pièces exposées, plusieurs sont littéralement des objets… tout court, présentés comme des œuvres d’art, mais sans en être, selon mon avis de non-initié.
Une société exceptionnelle, malgré les réformes de la Révolution tranquille
Pourtant la société québécoise contemporaine est exceptionnelle. Il fait bon de vivre au Québec. On n’a pas peur d’y mourir de faim ou de ne point avoir de toit sur la tête, ni d’y être privés de soins de santé. Et, il existe en ce sol québécois une convivialité qui est telle qu’on peut entrer en contact avec presque n’importe qui et cela par un simple sourire…
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